E-commerce : faut-il vendre sur une marketplace ?
C’est un peu comme choisir entre un commerce physique en rue piétonne ou dans un centre commercial. La vente en ligne peut s’effectuer sur son propre site e-commerce ou sur une place de marché – une marketplace. Entre marge et visibilité, il faut choisir !
E-commerce : les 100 milliards en approche
Nous parlons d’un gâteau à 92,6 milliards d’euros en 2018 d’après les chiffres de la Fevad. Le e-commerce affiche une croissance annuelle à deux chiffres (+13,4%) malgré un panier moyen en baisse (60 €, -5 €), mais grâce à des commandes en augmentation (1,5 milliard, +20,7%). Dans ce panorama, le poids des marketplaces est de plus en plus important : 30 % du volume d’affaires total des sites de l’iPM, l’indice des places de marché de la Fevad, est réalisé par les marchands qu’ils hébergent. Les ventes des marketplaces ont augmenté de 16 % en 2018 ! Sur les 15 sites marchands qui génèrent le plus de trafic en France, 10 sont des marketplaces. Des « centres commerciaux » digitaux que tout le monde connaît : Amazon, Cdiscount, Fnac, Veepee (ex Vente Privée), eBay, Darty… Des plateformes incontournables pour vendre en ligne ?
Marketplace : une garantie de fréquentation
Vendre sur une marketplace, c’est s’offrir un emplacement dans un lieu fréquenté. La force des places de marché réside en effet dans le trafic qu’elles génèrent : près de 30 millions de visiteurs uniques chaque mois pour Amazon, 20 millions pour Cdiscount, 15 millions pour la Fnac et Veepee ! Cette notoriété est évidemment inaccessible pour une TPE ou une PME si elle reste isolée. Elle ouvre d’ailleurs les portes des ventes à l’international.
Vendre sur une place de marché, le choix de la simplicité
La marketplace représente une plateforme de confiance pour l’internaute, un lieu familier où il a ses habitudes d’achat. Il ne lui sera par exemple pas utile de créer un compte, formalité qui entraîne de nombreux abandons dans le tunnel de conversion. Le marchand peut se concentrer sur l’intégration de son catalogue de produits ou services dans la plateforme, sans avoir à dégager de budget pour la création de son propre site ou à maîtriser les subtilités du webmarketing. Ni à craindre un défaut de paiement ! Il est même possible de sous-traiter la logistique au marketplace, et de disposer d’outils de suivi très pratiques pour optimiser son business en ligne.
Les commissions, le prix à payer
Tout cela a un prix : les commissions sur les ventes, les frais de gestion et parfois même un abonnement mensuel. Les commissions se situent entre 5 et 20 % le plus souvent selon les types de produits et les plateformes. Un manque à gagner en comparaison à un site e-commerce classique, sur lequel on encaisse la totalité de la somme. Pour en posséder un, il faut maîtriser le développement web ou faire appel à un prestataire, ce qui représente un investissement de départ, qui s’amortira sur la durée. La problématique sera ensuite de le faire connaître, en jouant sur les leviers du référencement (SEM). Selon la typologie de produits, il sera plus ou moins difficile de se faire une place en première page de Google ! Mais posséder son propre site e-commerce est un plus en termes d’image, alors qu’on retient rarement le nom du marchand sur une marketplace.
Les deux mon capitaine !
Néanmoins, rien n’empêche de combiner les deux pour jouer sur tous les tableaux ! On peut développer sa marque sur son propre site e-commerce et utiliser les marketplaces pour écouler ses stocks, tester un nouveau produit ou toucher de nouveaux clients. Les deux ne sont pas incompatibles dès lors qu’on est en mesure d’assurer la gestion et le suivi de ces différents canaux. Vous êtes une TPE ou une PME à Roanne et vous souhaiter vendre en ligne ? Adressez-vous à votre expert-comptable pour obtenir des conseils dans votre démarche. Exco Hesio vous accompagne dans votre gestion financière et vous épaule dans vos choix stratégiques, comme l’arbitrage entre site e-commerce et marketplace !