Le ministère du travail publie une nouvelle instruction pour la gestion des vagues de chaleur
Afin de compléter l’instruction interministérielle du 7 mai 2021, le ministère du travail a publié une nouvelle instruction relative à la gestion des vagues de chaleur et aux précautions à prendre pour y faire face.
Le dispositif prévu pour 2022 ne comprend pas de modifications majeures de l’organisation mise en place par la DGT, ni des consignes à destination des DREETS.
L’instruction revient sur :
- les actions à engager sur le terrain : prise en compte du risque de « fortes chaleurs » dans l’évaluation des risques, adaptation du travail en prévision des vagues de fortes chaleur, mobilisation des services de prévention et de santé au travail (SPST), mise en place de contrôles d’entreprises dans le bâtiment et les travaux publics ;
- le suivi des accidents graves et mortels : transmission systématique et immédiate de l’information à la DGT, surveillance de la mortalité et des accidents graves en lien avec le risque de chaleur ;
- les consignes destinées aux employeurs lorsqu’un département passe en vigilance rouge : réévaluation quotidienne des risques, mesures d’aménagement de l’organisation du travail, réexamen de la liste des télétravailleurs, arrêt des travaux si nécessaire
- le niveau de mobilisation attendu des services déconcentrés en cas de vigilance rouge : coordination par le Préfet, information des employeurs, diffusion des messages de prévention, contrôles ciblés, point de situation hebdomadaire destiné à la DGT ;
- l’indemnisation ou la récupération des heures perdues pour cause de canicule : récupération des heures non travaillées, recours au dispositif d’activité partielle, dispositif spécifique pour les entreprises du BTP ;
- les ressources complémentaires : INRS, OPPBTP, site du ministère du Travail, recommandations sanitaires, Santé publique France, numéro vert.
Par ailleurs, l’instruction rappelle qu’il « est interdit aux employeurs d’affecter des jeunes aux travaux les exposant à des températures extrêmes susceptibles de nuire à leur santé » (C. trav., art. D. 4153-36).