Non, nous ne sommes pas la Silicon Valley et les PME du Roannais n’ont pas la latitude pour nommer un Happiness Manager pour veiller sur le bien-être de leurs salariés. Néanmoins, le sujet mérite d’être traité même dans une petite ou moyenne entreprise lorsqu’on sait qu’un salarié heureux est plus motivé et plus productif. Voici 5 mesures pouvant favoriser le bien-être au travail.

1. Optimiser le confort des postes de travail

L’ergonomie est un enjeu dans chaque profession. Un enjeu de santé, car une mauvaise posture peut impliquer des complications comme des troubles musculo-squelettiques. Mais aussi un enjeu de motivation, car le manque de confort peut entrainer une forme de découragement et se traduire par un absentéisme et une chute de la productivité. L’intervention d’un cabinet d’ergonomie peut aider à identifier les points d’amélioration pour rendre le poste de travail plus fonctionnel, plus adapté et donc plus motivant au quotidien. Pour un poste informatique par exemple, une chaise confortable, un repose-pieds et même la possibilité de travailler debout sur son écran pour varier les positions peuvent transformer l’expérience d’un employé de bureau !

2. Trouver le bon dosage avec le télétravail

On a cru à tort que le télétravail était forcément synonyme de bien-être au travail ; l’expérience du confinement a permis à la fois de démocratiser la pratique du distanciel et d’en identifier les points sensibles. Le risque avec le travail à son domicile, c’est l’isolement et le sentiment que la journée ne s’arrête jamais, mais aussi la perte de productivité causée par la multiplication de réunions en visioconférence stériles. Le télétravail peut devenir un vrai levier de bien-être dans l’organisation de la semaine d’un salarié à condition qu’il soit bien dosé dans la semaine (une à trois journées idéalement) et que la répartition soit claire entre les tâches à domicile – avancer sur les dossiers de manière très opérationnelle – et celles à réserver dans les locaux de l’entreprise – les échanges stratégiques et les points d’étape.

3. Faire rentrer la nature dans les locaux

Mur blanc, moquette grise, mobilier gris/blanc, ordinateurs et équipements informatiques tirant vers le noir : la palette des couleurs d’un open space est rarement très variée et n’invite pas à la fantaisie. Sans remettre en question l’ambiance de travail nécessaire à la concentration, le cadre doit apporter un minimum de gaîté pour contribuer au bien-être des salariés. Couleurs vives sur les murs, cadres photo, espaces de travail personnalisés et plantes vertes font rentrer la vie dans l’entreprise et peuvent même nourrir la créativité des collaborateurs.

4. Créer une salle de pause cosy

Un échappatoire : c’est le rôle de la machine à café, ce lieu d’échange indispensable à la vie entre salariés. Mais plutôt que de stationner autour d’un distributeur automatique, une pièce à l’écart des espaces dédiés à la productivité permet une vraie et nécessaire coupure. L’idée : en faire un lieu où l’on peut oublier l’espace de quelques minutes les tracas du travail afin d’évacuer la pression. Une salle de jeux avec un baby-foot ou une console de jeux vidéo, ou tout simplement un lieu zen et apaisé où l’on pourra se reposer et pourquoi pas faire une sieste !

5. Organiser des activités

Le bien-être au travail tient beaucoup à l’ambiance entre collègues. Un dirigeant de TPE ou PME peut être tenté de penser que les choses se font toutes seules, ou qu’il n’est pas de son ressort d’intervenir dans ce domaine. Il peut pourtant contribuer à faire naitre un esprit d’équipe à travers des évènements de team building. Activités sportives, afterworks, repas ou séminaires sont autant d’occasions de se retrouver dans un autre cadre qu’une réunion de travail, et ainsi créer des liens qui auront leur importance en termes d’efficacité collaborative.

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